
Cote argent, c'est très pénible, 1 euro = 2000 som et les billets les plus gros valent 1000 som : on se sent très riche! Mais seul la banque nationale accepte les cartes visa (ouvert de 10h a 16h sauf WE).
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Les visites culturelles sont assez jolies: Les mausolées, mosquées et églises orthodoxes sont bien entretenus. Malheureusement, sans guide, nous passons je pense a cote de beaucoup d'explications intéressantes.

Samarkand, Boukhara, Khiva, tous les mausolées et madrassa le long de la route de la soie donnent une bonne idée de la région au moyen age, lors de son apogée. Nous rencontrons pas mal de retraités français qui visitent ce pays.

Notre voyage continue agréablement jusqu'a Khiva, dans la chaleur de l'Asie centrale: il fait 37 degrés. Nous visitons les forteresses du désert qui datent du moyen age.

Notre escapade en Ouzbekistan se termine par Noukous avec la visite du musée Stavisky qui regroupe les tableaux interdis par le régime de l'URSS sous Staline. C'est un très beau musée perdu dans cette ville proche du désert. Si les hôtels de Noukous étaient corrects, l'étape serais encore plus agréable.Nous n'aurons pas le temps de passer sur la rive abandonnée de la mer d'Aral où l'eau s'est retirée à plus de 200km de la ville de pécheur de Moynak. C'est un désastre écologique lié à la politique d'irrigation des champs de coton sous l'URSS. Par ce fait, l'eau s'évapore et un lac plus à l'est commence à déborder en raison des pluies plus fortes. Le boom économique lié au coton touche ici ces limites.La visite de l'Ouzbekistan s'achève sur une note en demi teinte: le pays est très charmant mais le développement du tourisme et des arnaques sur les prix est assez pénible (taxi = taxe car il n'existe pas de moyen de transport efficace dans la partie occidentale de l'Ouzbekistan - au restaurant à Khiva, les prix varient en fonction du jour). Cependant, nous apprécions l'accueil de la majorité de la population, très sympathique à notre égard malgré la barrière de la langue.
